Histoire Vivante - La 1ere

Informações:

Sinopse

Assassinats politiquesUne série de Jean LeclercFichiers audio disponibles durant 30 jour(s) après diffusion. - Pour un usage privé exclusivement.

Episódios

  • Les Jeux Olympiques, de l’Antiquité à 2024 (5/5) : La guerre froide des Jeux olympiques

    03/06/2024 Duração: 29min

    Les Jeux Olympiques sont un rendez-vous sportif mais également une belle vitrine politique pour le pays organisateur et pour les délégations qui s’y pressent. Si les prouesses des athlètes font l’évènement, elles sont en sérieuse concurrence avec les bruits du monde, ses guerres et ses rivalités entre nations. Pendant la Guerre froide, Est et Ouest s’y affrontent selon leur habitude. Le sport confirme ses qualités d’arme de propagande. On retrouve Patrick Clastres, historien et directeur du Centre d'étude olympique et de la globalisation du sport à l'Université de Lausanne, au micro de Laurent Huguenin-Elie.

  • Les Jeux Olympiques, de l’Antiquité à 2024 (4/5) : La politique internationale s’empare des stades

    03/06/2024 Duração: 28min

    Les Jeux Olympiques, réinventés au XIXe siècle par Pierre de Coubertin, connaissent des débuts timides et une aura décevante. Entre les deux guerres mondiales, ils atteignent une notoriété inédite dans le monde contemporain. Leurs éditions, de de Berlin à Montréal en passant par Mexico ou Munich, ont marqué l’histoire parce que justement l’histoire s’est invitée dans les stades. Patrick Clastres est historien et directeur du Centre d'étude olympique et de la globalisation du sport à l'Université de Lausanne. Il répond aux questions de Laurent Huguenin-Elie.

  • Les Jeux Olympiques, de l’Antiquité à 2024 (3/5) : Olympisme et géopolitique

    03/06/2024 Duração: 29min

    Les Jeux Olympiques, réinventés par le baron Pierre de Coubertin, sont organisés pour la première fois en 1896. Mais comment s’y prendre pour réinventer une tradition vieille de deux mille ans ? L’olympisme de cette époque est un ensemble d’épreuves sportives mais également un projet de concert des nations, bien avant la création des Nations Unies. La diplomatie par le sport est le cheval de bataille de Pierre de Coubertin. Nicolas Bancel, historien et professeur à l’Institut des sciences du sport de Lausanne, répond aux questions de Laurent Huguenin-Elie.

  • Les Jeux Olympiques, de l’Antiquité à 2024 (2/5) : Le nouvel olympisme du baron

    03/06/2024 Duração: 28min

    Les Jeux Olympiques, réinventés au XIXème siècle, sont la grande ambition de Pierre de Coubertin dans un monde industriel très éloigné des jeux de la Grèce antique. C’est aussi une entreprise nourrie des considérations de son époque où la santé, l’hygiénisme et la géopolitique tentent de faire bon ménage au nom de l’esprit du sport. Nicolas Bancel enseigne l’histoire du sport et de ses pratiques à l’Université de Lausanne. Il nous guide pour comprendre le parcours de ce curieux baron au micro de Laurent Huguenin-Elie.

  • Les Jeux Olympiques, de l’Antiquité à 2024 (1/5) : Ça commence aujourd’hui

    03/06/2024 Duração: 28min

    Qu’on les attende avec impatience ou qu’ils nous donnent une furieuse envie de fuir, les Jeux Olympiques arrivent avec leurs sportifs pleins d’espoir et leurs tractations politiques et urbaines. Les Jeux Olympiques sont réinventés en 1896 par Pierre de Coubertin. L’origine de cet évènement sportif monumental se trouve en Grèce ancienne, il y a plus de deux mille ans. C’est là que nous guide Anne BIELMAN, professeur d’histoire ancienne à l’Université de Lausanne, au micro de Laurent Huguenin-Elie.

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (10/10)

    27/05/2024 Duração: 28min

    C’est toujours difficile de mettre un point final à une période historique. Pour les Années folles, les historiennes et les historiens s’accordent malgré tout à considérer le krach boursier de 1929 et la crise qui se propage dans les années suivante comme un évènement décisif. Mais il y a aussi un épuisement, une usure de la frénésie des années 1920 et la victoire de ceux qui n’étaient pas en accord avec le futur qu’elles dessinaient. Cet épuisement de l’énergie éclatante des Années folles, on vous la raconte comme la fin d’une danse. Dans le film de Sidney Pollack On n’achève bien les chevaux ou encore dans la quatrième saison de la série Babylon Berlin, la métaphore marche bien. Ce ne sont que des fictions, bien sûr, mais elles disent l’impression sensible de cette fin d’époque fragile. Sophie Jacotot est historienne de la danse et particulièrement celle des Années folles. Christophe Farquet est historien et notamment des Années folles. Myriam Juan est historienne et l’autrice d’un ouvrage sur les «

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (9/10)

    27/05/2024 Duração: 27min

    Les années 1920 étaient le paradis de ceux qui voulaient embrasser la vitalité retrouvée après la Première guerre mondiale en s’affranchissant un peu des règles du monde d’avant. Ce paradis des uns est le cauchemar des autres, de ceux pour qui la meilleure option d’avenir s’incarne dans le retour à l’ordre qui a précédé les tranchées de Verdun. Entre redéploiement du suprématisme blanc et activisme des ligues de vertus, la remise au pas des sociétés prises par les Années folles n’a jamais désarmé. Première étape aux Etats-Unis. Nous retrouvons au micro d’Anaïs Kien : Myriam Juan, historienne spécialiste des images et du cinéma et Christophe Farquet, historien, qui travaille notamment sur les Années folles.

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (8/10)

    27/05/2024 Duração: 28min

    Histoire Vivante vous entraine dans les Années folles, ces années 1920 où la fin de la guerre est un soulagement, où l’énergie semble reprendre une humanité pourtant profondément blessée. Pourtant, en 1922, Benito Mussolini instaure une dictature en Italie après le coup de force de la Marche sur Rome tandis qu’Adolf Hitler fonde le parti nazi en Allemagne et accède au pouvoir en 1933. Le nazisme et le fascisme savent embrasser ce qui leur convient et repousser dans ces Années folles ce qui contrarie leurs projets de société. Par leurs discours et leurs corps, ils incarnent deux programmes qui préparent les guerres à venir. Christophe Farquet est historien, il travaille notamment sur les Années folles. Myriam Juan est historienne et l’autrice d’un ouvrage sur les « Années folles » (Editions La Découverte). Nicolas Bancel est historien, il travaille sur l’histoire du sport, donc sur l’histoire des corps et les corps dans les Années folles sont particulièrement politiques.

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (7/10)

    27/05/2024 Duração: 28min

    Au sortir de la première guerre mondiale, puisque la guerre n’est plus une option, on invente d’autres exploits à accomplir. Les nouveaux héros sont sportifs ou explorateurs et la mode est aux records et aux inventions qui augmentent les capacités du corps humain. En 1927, Charles Lindberg traverse pour la première fois l’Atlantique en avion et sans escale. Les prouesses sportives deviennent un spectacle attendu, comme en témoigne le succès des Jeux olympiques de 1924. Le corps devient à la fois lieu d’expérimentations et nouveau champ de bataille. Avec Nicolas Bancel, historien, qui travaille plus particulièrement sur l’évolution des pratiques sportives. Farid Chenoune est historien de la mode et s’intéresse surtout à notre relation aux vêtements, comment on se l’approprie et comment ce que l’on porte raconte les mouvements de nos sociétés. Sophie Jacotot est historienne et travaille sur l’histoire de la danse dans l’entre-deux guerres. Myriam Juan est historienne et l’autrice d’un ouvrage sur les « A

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (6/10)

    27/05/2024 Duração: 28min

    Histoire Vivante poursuit sa traversée des Années folles en dix épisodes. Notre imaginaire est plein d’images flamboyantes concernant ces années, qui sont également celles de la ségrégation et du déploiement maximum de la fierté coloniale. Entre les Etats-Unis et l’Europe, dans l’histoire de la démocratie, ces années sont loin d’être aussi brillantes. Au micro d’Anaïs Kien, nous retrouvons l’historienne Myriam Juan, Maîtresse de conférences à l'université de Caen Normandie, Christophe Farquet, historien qui travaille sur l’histoire de la finance, de la Seconde guerre mondiale et des Années folles en Europe et Nicolas Bancel, historien, spécialiste de l’histoire coloniale.

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (5/10)

    20/05/2024 Duração: 31min

    Histoire Vivante poursuit sa série sur les « Années Folles », cette décennie des années 1920 coincée entre deux guerres mondiales où on a cru entrevoir un monde nouveau. On y trouve l’image d’une société plus tolérante notamment vis-à-vis des personnes qui n’entraient pas dans la norme hétérosexuelle. C’est parce que les marges sont à la mode qu’on les voit surgir dans l’espace public, parce que la nuit est un monde apprécié et convoité qu’on ouvre très légèrement la porte du placard. Une ouverture partielle, temporaire et qui coûte cher. Avec Myriam Juan, historienne, Farid Chenoune, historien de la mode et Thierry Delessert, historien à l'Université de Lausanne et spécialisé sur l'histoire des (homo)sexualités en Suisse.

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (4/10)

    20/05/2024 Duração: 30min

    Après vous avoir raconté l’apparition de cette nouvelle silhouette féminine avec ses robes tubulaires et sa mode à la garçonne, c’est aux hommes que nous nous intéressons. Suite à la première guerre mondiale, les gueules cassées et les blessés de guerre sont les témoins vivants d’une époque qu’on aimerait oublier. Que deviennent ces soldats, ces poilus rescapés des tranchées ? Comment évolue la représentation de la virilité dans ces années 20 ? Avec les historiennes Myriam Juan, Sophie Jacotot et Farid Chenoune, historien de la mode, au micro d’Anaïs Kien.

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (3/10)

    20/05/2024 Duração: 28min

    Cette semaine, Histoire Vivante vous invite à une traversée dans les « Années Folles ». On poursuit notre enquête avec une histoire des corps, incarnations d’une époque, dans ces années 1920 qui succèdent à la Première guerre mondiale. Nous nous intéressons aux corps des femmes, cheveux courts et robes tubulaires, comme le cliché dont on a hérité, entre la Garçonne et la Belle Epoque, entre nous et les années du siècle précédent. Myriam Juan est historienne et l’autrice d’un ouvrage sur les « Années folles » (Editions La Découverte). Elle est au micro d’Anaïs Kien.

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (2/10)

    20/05/2024 Duração: 29min

    Histoire Vivante vous propose une traversée des années 1920, ces « Années folles » avec leur séduisant désordre et leurs cabarets où les contours restent flous dans la fumée de cigarettes. Dans cette enquête sur notre goût prononcé pour les « Années Folles », il y a peut-être une piste : leur sens de la fête, parce que cette décennie est l’âge d’or de la danse festive. Sophie Jacotot est historienne et travaille sur l’histoire de la danse mais surtout sur la façon dont on danse et ce que ça dit de nos corps, de leurs usages et de leur exposition en société.

  • Années folles, radiographie d’un mythe qu’on aime (1/10)

    20/05/2024 Duração: 26min

    Histoire vivante commence une série en dix épisodes sur les années 1920, une décennie électrique, enserrée entre les deux guerres mondiales et que l’on a baptisée en français « Années Folles ». Les films et les séries se sont emparés de cette période et jouent avec notre imaginaire historique : de la prohibition aux suffragettes, de l’avènement des totalitarismes aux exploits des aviateurs, des garçonnes portant monocle et haut de forme aux hommes imberbes et gominés, d’artistes moins maudits qu’avant au petit monde peuplant des soirées animées par un jazz band venu tout droit de Harlem. Pourtant, les historiennes et les historiens n’aiment pas beaucoup cette expression, parce qu’une époque et son image ne racontent pas toujours la même histoire… L’historienne Myriam Juan, Maîtresse de conférences à l'université de Caen Normandie et Christophe Farquet, historien travaillant sur l’histoire de la finance, la Seconde guerre mondiale et des Années folles en Europe, sont au micro d’Anaïs Kien.

  • L’amour, toujours, mais différent (5/5) : L’amour réinventé avec Alexandra Kollontaï

    13/05/2024 Duração: 29min

    Dans cette série d’Histoire Vivante consacrée au sentiment amoureux, il a parfois été davantage question d’enjeux de pouvoirs, de stratégie, de domination que d’amour. Il faut dire que cette histoire-là on la retrouve la plupart du temps surtout dans les mots et la prose des hommes. Des récits et une morale de l’amour, même lorsqu’ils prétendent servir le rôle des femmes ou célébrer le féminin. À travers l’histoire, ce sont eux qui définissent les modèles de l’amour : qui aime qui, combien de temps et pourquoi. Face à ça certaines femmes ont décidé d’agir et de sortir du silence et de l’ombre de l’espace intime et privé. Comme Alexandra Kollontaï à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle : première femme ambassadrice au monde et figure pionnière du féminisme socialiste, elle développe un projet de société qui réinvente les formes d’amour et de la sexualité ; un véritable programme pour libérer les femmes, la famille et les relations amoureuses. Comment vivre l’amour à parts égales ? Pour Histoire Vivant

  • L’amour, toujours, mais différent (4/5) : La nuit de noce

    13/05/2024 Duração: 29min

    En matière de sexualité, le 19ème siècle semble être celui de la contradiction : on exige la chasteté des femmes avant le mariage. La sexualité en dehors du couple marié est condamnée par l’Eglise et semble dans les faits, n’être réservée qu’aux hommes. Dans ce contexte, l’initiation et l’apprentissage des corps, de l’intimité érotique du couple est parfois terriblement brutale. Pourtant, le thème de l’amour romantique, passionnel et fusionnel est omniprésent dans la littérature. Alors que devient-il lorsque les portes des chambres à coucher se referment et que le « devoir conjugal » doit être accompli ? Aïcha Limbada est chercheuse et docteure en histoire contemporaine, membre de l’Ecole française de Rome. Elle est l’autrice de l’ouvrage : « La nuit de noces, une histoire de l’intimité conjugale », paru aux éditions La Découverte. Elle répond aux questions de Céline Roduit. Attention oreilles sensibles s’abstenir, contenus sexuels explicites. Cet épisode parle également de viol conjugal et de violences se

  • L’amour, toujours, mais différent (3/5) : Le couple

    13/05/2024 Duração: 28min

    L’idée du couple a longtemps traversé l’histoire sans qu’il n’ait rien eu à voir, ni à faire, avec le sentiment amoureux. Parler du couple, ce n’est donc pas toujours parler d’amour. L’amour se développe souvent en dehors de la norme conjugale imposée par l’Eglise ou l’autorité parentale dans l’ombre de la sexualité et du patrimoine. A quel moment l’amour devient-il un présupposé du mariage ? Qui aime-t-on ? Une histoire où les hommes ont bien plus de libertés que les femmes. De l’amour vertueux antique à l’interdiction du concubinage, de l’amour courtois aux ménages à plusieurs, on discute de l’évolution des modèles du couple avec Patrick Boucheron, historien médiéviste, professeur au Collège de France. Il répond aux interrogations de Céline Roduit pour Histoire Vivante. Les cours de Patrick Boucheron au Collège de France « Politiques de l’amour ».

  • L’amour, toujours, mais différent (2/5) : Les mots de l’amour

    13/05/2024 Duração: 28min

    L’amour possède tout un langage. De l’Antiquité grec à l’amour romantique du 19e siècle en passant par l’amour courtois, platonique ou passionnel, l’amour est-il le même sentiment à travers les âges, et qu’a-t-on gardé en héritage ? Patrick Boucheron, est historien, professeur au Collège de France où il enseigne en 2024 les Politiques de l'amour. Il répond aux questions de Céline Roduit pour Histoire Vivante. Les cours de Patrick Boucheron au Collège de France « Politiques de l’amour ».

  • L’amour, toujours, mais différent (1/5) : le marché de l’amour

    13/05/2024 Duração: 33min

    À la fois force motrice qui ferait tourner le monde et maladie sans remède, l’amour représente un fait social total dans l’imaginaire occidental. Une histoire des sentiments amoureux, de leurs effets et de leurs expressions. Si l’on souhaite confirmer l’adage, "qui se ressemble, s’assemble", faut-il encore pouvoir se rencontrer pour trouver chaussure à son pied. Dans les sociétés rurales, ouvrières, bourgeoises ou citadine du 19e siècle, tous les célibataires n’ont pas les mêmes usages, chances et stratégies pour «tomber sur leur moitié». Parfois, certains souhaitent aider le destin. Si aujourd’hui, les algorithmes de Tinder, Meetic ou autre Grindr règnent sur le marché de la rencontre amoureuse, depuis le début du 19e siècle les agences matrimoniales et la presse dédiée aux petites annonces se sont battues pour gagner en légitimité. À la recherche de l’âme sœur ou du bon parti, le marché de la rencontre se constitue progressivement en arène professionnelle et codifiée, le plus souvent dictée par les attent

página 1 de 2