Sortir Du Capitalisme

Informações:

Sinopse

Une critique émancipatrice du capitalisme et son dépassement libertaire

Episódios

  • Pour une histoire spécifique et globale de l’émergence du capitalisme (2ème partie)

    19/03/2018 Duração: 56min

    Avec une discussion critique des apports (concepts de centres et de périphéries, complémentarité du salariat occidental et de l’esclavage américain) et des limites (usage abusif du concept de système-monde, transatlantico-centrisme, globalisation transhistorique, reprise du grand récit smithien, et jusqu’à une négation des spécificités historiques du capitalisme et des différences entre sociétés, une apologie du capitalisme polycentrique ou un sino-centrisme) de l’approche en termes de systèmes-monde (Wallerstein, Arrighi, Gunder Frank, Goody, Mielants). Avec une discussion critique des apports (critique de l’idée d’une Chine et d’une Inde « retardataires », concurrence des textiles indiens comme moteur de l’industrialisation anglaise, réhabilitation du caractère dynamique des sociétés non-capitalistes et/ou non-européennes) et des limites (déterminisme écologique, pas de prise en compte des dynamiques socio-économiques divergentes de l’Angleterre vis-à-vis du reste du monde à partir du XVIème siècle, Eurocen

  • Pour une histoire spécifique et globale de l’émergence du capitalisme (1ère partie)

    19/03/2018 Duração: 45min

    Avec une présentation des enjeux politiques d’une histoire spécifique et globale de l’émergence du capitalisme (dénaturalisation de celui-ci, démonstration de son caractère violent, articulation du capitalisme et des autres formes d’oppressions globales). Avec une critique du récit smithien de l’essor du capitalisme comme levée progressive des obstacles à une tendance naturelle de l’espèce humaine aux échanges marchands. Avec un récit de l’émergence spécifique du capitalisme, défini comme société de dépendance généralisée au salariat et à un Marché concurrentiel, en Angleterre. Avec une critique des limites de l’anglocentrisme du marxisme politique, incapable de penser l’importance de l’esclavage du Sud des Etats-Unis ou des textiles indiens dans l’industrialisation capitaliste de l’Angleterre [1ère partie, 40 minutes]

  • L'industrialisation du capitalisme - avec Armel Campagne

    21/01/2018 Duração: 01h11min

    La « révolution industrielle » n’a pas été un progrès technique socialement neutre, mais une restructuration capitaliste du procès de production, laquelle visait à une intensification de l’exploitation et à une destruction de l’organisation artisanale du travail. Une contre-histoire de l’industrialisation capitaliste en Angleterre et en France (1780-1860), avec Armel Campagne, historien, auteur de Le Capitalocène. Aux racines historiques du dérèglement climatique (Divergences, 2017). Avec une histoire de l’industrialisation anglaise comme restructuration capitaliste du procès de production et comme lutte de classe, et non comme « progrès » technique socialement neutre. Avec une démonstration du caractère non-capitaliste de l’économie d’Ancien Régime. Avec une analyse marxienne des bris de machines. Avec une histoire de l’industrialisation capitaliste en France comme modernisation de rattrapage sous impulsion étatique. Avec une histoire de 1848 comme moment fondateur de l’antisémitisme et de l’hostilité a

  • Une histoire de l’agriculture capitaliste en France (Conclusion)

    18/01/2018 Duração: 30min

    Avec une conclusion rapide des grandes évolutions de l’agriculture capitaliste en France de 1992 (PAC transformée, néolibéralisation, aide directe aux producteurs en fonction des surfaces ou du nombre de bêtes et du type de production, agriculture familiale sous perfusion, montée des inégalités et de l'agro-business, ) à nos jours, puisqu'une majorité des grands enjeux de l’agriculture contemporaine (OGM, agriculture biologique, mort des sols, mort des abeilles, offensive de l’agro-business, biocarburants, etc.) seront traités dans une autre émission [Conclusion, 20 minutes].

  • Une histoire de l’agriculture capitaliste en France (3ème partie)

    18/01/2018 Duração: 47min

    Avec une histoire de la modernisation accélérée, violente et impitoyable de l’agriculture française des années 1960 aux années 1980, sous pression de l’État français, du Marché européen et du Marché mondial, avec une politique de concentration des terres (SAFER, indemnité viagère de départ, pas d’aides et de crédit pour des exploitations jugées non-rentables), une industrialisation de l’élevage, une exportation massive de marchandises agricoles et une diminution de moitié de la population agricole (élimination des moins rentables), mais avec un maintien du patriarcat agricole (demi-part des femmes au sein des GAEC, écrasante majorité de chefs d’exploitation, statut inférieur des femmes d’exploitants, double ou triple journée des femmes d’agriculteurs) et de « l’État-providence » agricole (Politique agricole commune, ses aides et sa régulation des prix), avant le « tournant néolibéral » des années 1980 (hausse des taux d'intérêts, faillite de nombreuses fermes, crise de la PAC, quotas laitiers, gel des terres

  • Une histoire de l’agriculture capitaliste en France (2ème partie)

    18/01/2018 Duração: 52min

    Avec une histoire de la lente modernisation de l’agriculture française des années 1880 aux années 1950, de la Grande Dépression de 1873-1896 (baisse des prix agricoles suite à une forte concurrence internationale entraînant un exode rural et une ruine des propriétaires rentiers, dynamique contrecarrée par un protectionnisme agricole) à la modernisation (régulation étatique des prix, tractorisation, chimisation, standardisation génétique des semences) de la 3ème République (crédit), du Front populaire, du régime de Vichy, de l’Occupation et de la 4ème République (1936-1958), malgré une permanence du « paysan » comme sujet mythique [2ème partie, 50 minutes].

  • Une histoire de l’agriculture capitaliste en France (1ère partie)

    18/01/2018 Duração: 57min

    Avec une démonstration du caractère non-capitaliste de l’agriculture d’Ancien Régime (paysanne ou rentière-féodale), une histoire de la tentative ratée (1763-1789) de transformer celle-ci comme en Angleterre (avec de grandes propriétés, un trypique propriétaire capitaliste – fermier capitaliste – ouvriers agricoles, une production quasi-exclusivement commerciale, un Marché agricole national, une abolition des droits d’usage), une histoire de l’intégration lente de l’agriculture française au capitaliste de 1789 jusqu’en 1880 (date de création du Ministère de l’agriculture), et enfin une histoire du rôle politique de la paysannerie durant cette période (d’abord classe révolutionnaire anti-féodale, puis base sociale de la bourgeoise française) [1ère partie, 50 minutes].

  • Une histoire de l’agriculture capitaliste en France (Introduction)

    18/01/2018 Duração: 28min

    Avec une introduction de critique, d’une part, d’une histoire du « progrès » agricole et du « retard français », et, d’autre part, d’une histoire opposant une agriculture « paysanne » idéaliste et un agro-business considéré comme seul type d’agriculture capitaliste. Avec également un rappel de l’histoire de l’émergence de l’agriculture capitaliste en Angleterre aux 17ème-18ème siècles, avec une disparition précoce de la paysannerie anglaise qui contraste avec son maintien (relatif) en France jusqu’au 20ème siècle. Avec enfin une présentation des caractéristiques spécifiques de l’agriculture capitaliste en France au 19ème siècle : maintien des structures agraires d’Ancien Régime (forte auto-subsistance, faible intégration au Marché national), persistance de la paysannerie et de l’agriculture familiale, paysannerie comme base sociale de l’ordre bourgeois [Introduction, 20 minutes].

  • L'émergence du capitalisme, en Angleterre

    13/01/2018 Duração: 01h51min

    Loin d’être l’aboutissement nécessaire d’une tendance naturelle de l’espèce humaine à faire des échanges, sans être non plus un simple accroissement du commerce, du profit, des villes ou encore des relations monétaires dans toute l’Europe occidentale à partir du Moyen Âge, l’émergence du capitalisme a été un processus spécifique, violent, en rupture avec l’histoire des sociétés humaines. C’est d’abord en Angleterre qu’un tel processus unique a eu lieu, avec son féodalisme particulier, ses expropriations, ses violentes guerres civiles et sa contrainte généralisée au travail salarié – avec Armand Paris.

  • L'émergence du capitalisme, en Angleterre (2ème partie)

    11/01/2018 Duração: 01h04min

    Avec une histoire de l’émergence du capitalisme anglais, des spécificités du féodalisme anglais, des enclosures, de l’essor du capitalisme agraire et des guerres civiles anglaises, à partir de L’origine du capitalisme d’Ellen Meiksins Wood [2ème partie, 1 heure].

  • L'émergence du capitalisme, en Angleterre (1ère partie)

    11/01/2018 Duração: 47min

    Avec une critique de l’historiographie libérale, contre-révolutionnaire et marxiste, et une comparaison de l’économie d’Ancien Régime et du capitalisme anglais [1ère partie, 40 minutes].

  • Théorie critique du bolchévisme (2ème partie)

    18/11/2017 Duração: 42min

    Avec une théorie critique du capitalisme d’Etat comme idéal pragmatique de Lénine, du centralisme bolchévique, de son scientisme et de sa logique exterminatrice en-dehors et au sein du parti [2ème partie, 40 minutes]

  • Théorie critique du bolchévisme (1ère partie)

    18/11/2017 Duração: 38min

    Avec une théorie critique du léninisme, de sa stratégie révolutionnaire autoritaire, de son opportunisme théorique comme pratique, et enfin de sa politique de noyautage des soviets, des syndicats et des conseils d’usines [1ère partie, 30 minutes]

  • Théorie critique du bolchévisme

    18/11/2017 Duração: 01h21min

    A l’occasion du centenaire du coup d’Etat d’Octobre 1917, une théorie critique du bolchévisme comme idéologie et comme politique – avec René Berthier, auteur d'Octobre 1917. Le Thermidor de la Révolution russe (1997).

  • Révolution et contre-révolution en Russie en 1917 - avec Alexandre Skirda

    01/11/2017 Duração: 47min

    Un siècle après, une brève histoire des révolutions russes de 1917 : révolution prolétarienne de Février et ses prolongements, contre-révolution bourgeoise de Mars-Juin 1917, coup d’État pseudo-révolutionnaire du parti bolchévique en Octobre 1917, contre-révolution bolchévique à partir de cette date – avec Alexandre Skirda, historien, auteur notamment sur ce sujet de Nestor Makhno, le cosaque libertaire. La lutte pour les soviets libres en Ukraine (1917-1921) (Vetché, 2005), de Les anarchistes, les soviets et la révolution de 1917 (Spartacus, 2016) et de Kronstadt 1921, soviets libres contre dictature de parti (Spartacus, 2017).

  • Histoire d'une anarchiste espagnole des années 1930 – avec Myrtille des Giménologues

    29/10/2017 Duração: 46min

    L’histoire captivante de Lucia, militante anarchiste très active des années 1930, et de son compagnon José, militant anarchiste fusillé en 1941-42 – avec Myrtille des Giménologues, (co)auteure de Les Fils de la nuit. Souvenirs de la guerre d’Espagne (Libertalia, 2016), de A Zaragoza o al charco ! Aragon 1936-38. Souvenirs de protagonistes libertaires (L’insomniaque, 2016), de Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910) (Divergences, 2017) [tome I de Les chemins du communisme libertaire en Espagne (1868-1937)] et du chapitre « Lucia et José » dans Jordi Gonzalbo, Itinéraires Barcelone-Perpignan. Chroniques non misérabilistes d’un jeune libertaire en exil (Atelier de création libertaire, 2013).

  • La sécurité, catégorie fondamentale du capital (2ème partie)

    07/10/2017 Duração: 46min

    Avec une deuxième partie de discussion autour de la contribution et de l’œuvre de Mark Neocleus, théoricien critique de la sécurité (titre de ses ouvrages : …), de son fétichisme et de son totalitarisme, de son stade fasciste et de son stade démocratique, analysant celle-ci comme catégorie capitaliste (en reprenant des écrits de Marx), comme une « pacification sociale » (une destruction des obstacles au capitalisme et une production de l’ordre capitaliste) et une « accumulation primitive » perpétuelle (violence perpétuelle de l’ordre capitaliste pour se reproduire), et refusant une vision libérale d’une société capitaliste pacifique et une vision foucaldienne faisant de la « guerre civile » un caractère inhérent aux sociétés humaines [2ème partie, 40 minutes].

  • La sécurité, catégorie fondamentale du capital (1ère partie)

    07/10/2017 Duração: 58min

    Avec une première partie de théorie critique de la sécurité comme différenciée en fonction des populations (raciste, classiste), comme faisant partie de l’ordre démocratique-bourgeois (sans avoir besoin d’un régime fasciste), comme sécurisation de l’ordre capitaliste et de ses agents en tant qu’agents, comme fétichisme, comme « rapport impersonnel entre des personnes » [Marx] (pas simplement des technologies et des institutions) impactant jusqu’à nos rapports aux autres (méfiance, individualisme, anxiété), comme productrice de subjectivités calculatrices de risques, comme prévention des « risques » – c’est-à-dire l’ensemble de ce qui peut entraver, gripper, perturber l’ordre capitaliste et sa marche optimale, d’où une multiplicité de « risques » et de types de « sécurité » –, comme gouvernementalité du capitalisme à son stade « totalitaire », comme ayant des phases historiques (« sécurité sociale » comme sécurisation du capitalisme face à une éventuelle révolution, « politiques sécuritaires » au temps du capi

  • La sécurité, catégorie fondamentale du capital

    07/10/2017 Duração: 01h45min

    La « sécurité », des « politiques sécuritaires » répressives (renforcement des moyens policiers, État d’urgence, vidéo-surveillance…) aux discours politiciens contre « l’insécurité », est partout, au point qu’une critique légitime des institutions et des technologies sécuritaires s’est largement développée des libéraux de gauche jusqu’aux anarchistes. On ne peut toutefois en rester à cette critique et à une dénonciation des « mauvaises sécurités » (répressives) au nom des « bonnes sécurités » (sociale, de l’emploi, des personnes, etc.) : la sécurité est une catégorie fondamentale du capitalisme, elle est l’ensemble des rapports sociaux et des dispositifs visant à une reproduction optimale de l’ordre capitaliste au travers de l’élimination des « risques », qu’il s’agisse d’éliminer celui d’une révolution aux moyens de la « sécurité sociale » en 1945 ou de celui d’une perturbation de l’économie et ses agents aux moyens de la « sécurité intérieure » et de la « sécurité civile ». Il faut donc se défaire du fétich

  • Entre Macron et Mélenchon, les classes moyennes salariées (2ème partie)

    26/08/2017 Duração: 33min

    En partant d'une analyse de Bruno Astarian, une analyse critique de l'interclassisme comme programme (Lordon), une genèse historique de l'encadrement (privé comme étatique) comme classe du sursalaire et de l'autorité en échange de sa collaboration au procès global de production et de reproduction du capitalisme, et une analyse de son rôle certes contre-révolutionnaire en tant que classe, mais dont des membres peuvent devenir révolutionnaires et qui sera dissoute en tant que classe au cours du processus révolutionnaire [2ème partie, 30 minutes].

página 6 de 10