Nouveau Modele

Cette semaine je reçois Léa Lejeune, journaliste économique au magazine Challenge et présidente de l’association Prenons la Une.  Léa vient de publier un livre passionnant sur le féminisme washing. C’est comme le greenwashing sauf que là les entreprises utilisent les droits des femmes pour faire du profit. Dans son livre, elle détaille l’hypocrisie de certaines marques de mode, prêtes à tout et à tous les mensonges, pour vendre leurs vêtements fabriqués aux dépens de nombreuses femmes. Ces marques sont en fait très très loin d’être féministes. Mais ce qui est intéressant c’est que Léa analyse notre société et ses biais sous sa plume de journaliste économique.  Avec Léa nous avons parlé de Dior, de Frida Kahlo et des publicités sexistes.  Je vous souhaite une très belle écoute !  —— Références :  Livre «  Féminisme Washing - Quand les entreprises récupèrent la cause des femmes » de Léa Lejeune  Livre « We should all be feminists » de Chimamanda Ngozi Adich

Cette semaine je reçois Solène Ducretot, militante écoféministe, fondatrice de l’association Les Volonterres et porte parole de la candidate à la primaire écologiste Sandrine Rousseau.  J’ai découvert l’écoféminisme en m’intéressant à la mode responsable… car finalement l’industrie textile exploite aussi bien les femmes et leurs corps, que les ressources de notre planète. C’est aussi une industrie raciste et très loin d’être inclusive.  L’écoféminisme pourrait donc être une réponse à toutes ces problématiques, car c’est un mouvement intersectionnel, qui permet la convergence des luttes… contre le racisme, pour les droits des personnes LGBTQIA+, pour l’égalité de genre ou pour la protection de la planète.  Mais, comme je suis aussi de plus en plus convaincue que pour faire changer profondément l’industrie textile, nous allons devoir compter sur une ou sur un allié politique, je me suis demandée comment on pouvait faire de l’écoféminisme en politique. Car imaginez un instant une présidente qui se

Cette semaine je reçois Valéria Rodriguez, porte parole de l’ONG Max Havelaar.  Vous le connaissez sûrement, le label Fairtrade Max Havelaar c’est le petit rond bleu, vert et noir. Un pictogramme qui garantit des salaires vitaux pour les agricultrices et les agriculteurs, mais qui impose aussi des critères exigeants sur l’écologie, comme l’interdiction des OGM ou de certains produits chimiques. Alors le coton labellisé Fairtrade Max Havelaar n’est pas forcément biologique, contrairement au label GOTS par exemple, mais c’est l’un des labels les plus exigeants pour les conditions sociales.  Et dans la mode c’est une thématique qui a tendance à disparaitre derrière les enjeux environnementaux. Pourtant la mode responsable c’est aussi, et peut-être surtout, une mode équitable. Car je ne vois pas très bien comment on peut distinguer les droits humains des droits de la nature… Avec Valéria on a parlé de salaires décents, des femmes agricultrices et de l’Equateur son pays d’origine. Je vous souhaite une tr

Bienvenue dans Nouveau Modèle, le podcast sur la mode responsable et engagée. Je suis Chloé Cohen et chaque semaine je donne la parole à des femmes qui font bouger les lignes de l’industrie textile. Qu’elles soient stylistes, entrepreneuses, activistes ou encore mannequins, ces femmes partagent ici leurs parcours, leurs valeurs, et dévoilent les coulisses d’une industrie en pleine mutation. Parce qu’elles ont pris conscience des dérives sociales et environnementales de la mode, elles ont décidé de s’engager pour un monde féministe, inclusif et durable.  Cette semaine je reçois une avocate en droit de l’environnement, porte-parole du collectif « Or de question » opposé au projet de mine d’or en Guyane française et Présidente de l’association Wild Legal, une école des droits de la nature.  Son CV est impressionnant, elle a décidé de dédier sa carrière à la lutte pour préserver la planète. Elle est écoféministe, spécialiste des dérives sociales et environnementales liées aux mines d’or. 

Dans cet épisode, Chloé Cohen part à la rencontre d’une des pionnières de la mode responsable !  Pas de panique c’est écologique ! Pour cette amoureuse de la nature, il n’était pas question de mettre en danger la planète, simplement pour créer des vêtements.  Draps, housses de couette, nappes…elle réutilise et transforme des textiles « seconde main ». Elle a même réalisé une collection avec les vieux rideaux du Sénat.  Championne de l’économie circulaire, elle affiche avec fierté son slogan : « porter le passé jusqu’au présent pour embellir le futur ». Gaëlle Constantini est mon invitée !  Et avant de la laisser parler je voulais simplement vous dire que ce vendredi 29 novembre c’est le Black Friday, alors je vous invite, avant d’acheter quoique ce soit en promotion, à vous poser la question : en ai-je VRAIMENT besoin ?  ——- Références :  Educatel : https://www.educatel.fr  Universal Love d’Isabelle Quéhé : https://www.universallove.fr  Fashio

Dans cet épisode, Chloé Cohen reçoit Nayla Ajaltouni, la coordinatrice du collectif Éthique sur l’étiquette, qui agit en faveur du respect des droits humains.  Dans cet épisode on va parler de la force de la mobilisation citoyenne et de l‘importance de créer des lois pour réguler l’industrie textile. Dans cet épisode, Nayla critique le modèle Zara. Un modèle bien rodé et mis à jour dans une enquête réalisée par le collectif. Elle nous raconte les coulisses de cette étude et surtout la politique de prix appliquée par l’entreprise. Les droits sociaux sont un enjeu fondamental de la mode responsable, et pourtant ils sont souvent passés sous silence, les grandes enseignes leur préférant les discours écologiques.  Alors comment faire pour changer les choses ? En se mobilisant, en s’engageant. On ne soupçonne pas la force de la mobilisation citoyenne pour faire pression sur les politiques. Mais Nayla va nous démontrer à quel point il est important de se sentir concerné et d’agir.  ----- Réf

Dans cet épisode, je reçois la créatrice Amélie Pichard.  Je vous préviens tout de suite cet épisode fait partie des plus longs jamais diffusés sur le podcast, mais je n’ai pas réussi à couper notre conversation.  J’avais vraiment l’impression de connaître Amélie depuis longtemps, je me suis tout de suite sentie à l’aise avec elle. Et on a discuté et encore discuté. Alors installez-vous avec nous et plongez au coeur de l’univers décalé, un peu provoc et humoristique d’Amélie Pichard.  Avec Amélie on a parlé de Pamela Anderson, du cuir et de ses alternatives, et des maisons autonomes.  Petite parenthèse si vous aimez l’émission dites le moi avec des mots doux et des étoiles sur vos applications préférées comme celle d’Apple podcasts et parlez en autour de vous, partagez les épisodes sur les réseaux sociaux et avec votre entourage, c’est ce qui m’aide le plus à faire connaître le podcast.  Je vous souhaite une très belle écoute !  ———- Références :   Who’s next 

Dans cet épisode, je reçois Dilnur Reyhan, sociologue et présidente de l'Institut ouïghour d'Europe.  Je dois vous prévenir cet épisode est difficile à écouter. Parce que la réalité est difficile à entendre. Des femmes violées, stérilisées de force, des enfants arrachés à leur famille, des femmes obligées de couper leurs longs cheveux, des femmes portant des robes ou des jupes « trop longues » au goût des autorités, arrêtées en plein rue pour les leur couper… Voilà la réalité des Ouïghour·es, une minorité turcophones et de religion musulmane, ciblée par Pékin. Nous sommes en 2020 et un génocide a lieu sous nos yeux. Des personnes sont persécutées non pas pour ce qu’elles font mais pour ce qu’elles sont.  Alors aujourd’hui je n’ai pas envie de me taire. Je dois utiliser ma voix, celle d’une femme blanche privilégiée, pour dénoncer ce génocide.  Vous vous demandez peut-être quel est le lien avec l’industrie textile ? Et bien c’est très simple. De nombreuses marques de mode sont liées au

Dans cet épisode, je reçois Chrysoline de Gastines, la co-fondatrice de Balzac Paris.  J’ai souhaité interroger Chrysoline car j’aime beaucoup la marque Balzac Paris, et je voulais me plonger au coeur de leur démarche. Je me suis demandée comment une marque bien implantée, bien installée, avec déjà beaucoup de clientes, réussit à devenir « toujours plus responsable », pour reprendre leur slogan T.P.R. Bon Balzac Paris ne part pas de zéro, la démarche responsable est ancrée dans leur ADN, ils font des efforts depuis le début, et j’ai senti une vraie volonté de la part de Chrysoline d’avoir une marque la plus éthique possible. Pas à 100%, Chrysoline en a conscience, mais il y a de vrais efforts derrière pour diminuer l’empreinte écologique et pour respecter les droits humains. J’ai vraiment apprécié cet entretien car Chrysoline est honnête, elle est très sincère : elle nous détaille leur démarche responsable mais elle revient aussi sur ce que Balzac Paris doit encore améliorer. Avec Chr

Dans cet épisode, on prend la direction de la rive droite à Paris ! Elles sont engagées, elles sont féministes, elles ont créé la marque de sacs Rive Droite…un hommage au Paris qu’elles aiment. Création responsable, matières écologiques…leur démarche est globale. Elles font en sorte d’avoir un impact positif sur les vies de celles et ceux qui confectionnent leurs sacs…Et elles font tout pour polluer le moins possible.  Elles sont en quête de transparence et de production raisonnée… Aurélie JANSEM et Yasmine AUQUIER sont mes invitées.  ---- Références :  Band of sisters  Go for Good des Galeries Lafayette  Mouvement Colibris de Pierre Rabhi  Madame de Maintenon  Cyril Dion ----- Mixage : Thomas Lenglain

Dans cet épisode, je reçois Alix Petit, la fondatrice de la marque Heimstone.  Dans cet épisode, Alix s’est confiée, sans langue de bois, sur sa marque et sur ses réflexions pour être de plus en plus responsable.  Il y a quelques mois, Alix a couché sur papier, ou plus exactement sur le site internet de la marque, toutes ses réflexions, tous ses projets, ses axes d’amélioration, ses engagements pour faire d’Heimstone une marque plus engagée. Je vous invite d’ailleurs très fortement à aller lire cette trilogie d’articles. Faire des vêtements et le faire bien, vous le savez et vous l’entendrez, c’est bien plus compliqué qu’il n’y paraît. Alix raconte dans cet épisode pourquoi la marque a arrêté la soie, pourquoi elle utilise du polyester recyclé, comment elle fait pour limiter son gaspillage ou encore pour penser la fin de vie de ses vêtements.  On a aussi parlé en fin d’épisode de croissance saine, de grandir oui mais à quel prix, de liberté et d’indépendance face aux actionnaires.  J’ai ad

Dans cet épisode, je reçois Romy Hentinger, responsable projet plaidoyer et coopération internationale à la Fondation Tara Océan.  J’ai voulu interroger Romy pour comprendre pourquoi nos vêtements en polyester, en acrylique, ou encore en élasthanne polluent les fleuves et les océans. C’est à cause de ce qu’on appelle les microplastiques. Elle nous explique ce que c’est précisément. Et ces microplastiques représenteraient entre 15% et près du tiers des 9 millions et demi de tonnes de plastiques déversées chaque année en mer. Alors avec Romy on a parlé de cette pollution, mais aussi des solutions qui pourraient l’empêcher. Je me permets d’ajouter ici une solution, il s’agit du Guppyfriend, un sac qui permet de retenir ces microplastiques pendant le lavage. On a aussi parlé de son parcours, de son engagement, de son amour pour les océans et de son travail à la Fondation Tara Océan. Cet épisode n’est pas alarmiste, bien au contraire, Romy est optimiste et croit qu’il est encore possible de sauver notre

Dans cet épisode, je reçois Charlotte Dereux, qui a co-créé la marque PATiNE avec son associé Nicolas.  J’ai découvert PATiNE sur Instagram, un peu par hasard et ça a été le coup de foudre immédiat! C’est tout ce que j’aime, des sweats, des t-shirts, des basiques, qui respectent des valeurs humaines et environnementales…Je suis tombée amoureuse de leur sweat rouge tomate en coton bio dont 40% recyclé. Je vous laisse aller jeter un oeil sur leur site internet ou sur leur compte Instagram vous allez adorer j’en suis certaine! Et puis parce que j’aime beaucoup la présentation de la marque sur leur site, j'ai sélectionné un passage : « Bonjour, nous sommes #patine, Chez nous vous trouvez des #pulls qui sentent la tarte aux #pommes, fabriqués pour durer dans les meilleurs ateliers et avec des bons ingrédients #ecofriendlydedans. Nous sommes fans de ceux qui changent le monde en y mettant du #bon du #bien et du #beau. Nous aimons la #modeethique pas boring et nous pensons que la #modedurable doit toujours rime

Dans cet épisode, je reçois Mélody Thomas, journaliste mode pour Marie-Claire.  C’est la première fois que je donne la parole à une journaliste dans ce podcast et je suis très heureuse d’avoir pu échanger avec Mélody.  La mode est un sujet passionnant… parler de mode ce n’est pas seulement décrypter les dernières tendances, c’est aussi et surtout parler de notre société, de ses enjeux éthiques, environnementaux, c’est parler de racisme ou encore de diversité.  Mélody s’intéresse de près aux questions de d’écologie, de genre, et d’inclusivité dans l’industrie textile. Elle écrit d’ailleurs des enquêtes passionnantes sur ces sujets.  Dans cet épisode, Mélody nous partage sans filtre sa vision de la mode responsable. Elle nous parle du manque de diversité et du racisme systémique dans cette industrie. Et elle nous explique comment elle enquête pour détecter le greenwashing.  Avec Melody on a parlé du Ghana, de Black Lives Matter et du prix Pulitzer.  ———- Références : Magazine Ja

Cette semaine et pour terminer cette saison 3, je reçois Aurélie Depeyre la fondatrice de You&Milk, une marque de vêtements autour de l’allaitement.  Avec Aurélie nous avons parlé de toutes les injonctions liées à l’allaitement et à la maternité. Nous avons évoqué le pouvoir d’une marque pour libérer la parole autour de ces sujets, l’allaitement en public et à quel point il est incroyable qu’en 2021 certaines personnes se disent encore choquées de voir une maman allaiter au restaurant ou dans un parc d’attraction. Nous avons aussi parlé de la censure exercée par Instagram quand une photo ose montrer le sein d’une femme, de féminisme, d’engagement associatif et des mamans en Côte d’Ivoire. Je vous souhaite une très belle écoute !  —— Références :  Association CAMA : https://www.aifciassociation.org/le-cama  Association Coup de pouce humanitaire : https://www.cdepouce.com   Série de livres « Petite et Grande »  « Les culottées » de Pénélope Bagieu &

Cette semaine je reçois Mylène et Aude de la marque pour enfants Frangin Frangine.  Frangin Frangine c’est une aventure entrepreneuriale particulière, faite de reprise, de changements d’ateliers, de ventes à domicile et de beaucoup de bon sens.  Mylène et Aude racontent leur histoire, partagent leur vision de la mode pour enfants, et nous expliquent leurs valeurs.  Avec Mylène et Aude on a parlé de l’Inde, de soldes et de mixité.  Merci à Frangin Frangine de soutenir Nouveau Modèle et je vous souhaite une très belle écoute ! —— Références :  Il Etait Plusieurs Fois : https://www.iletaitplusieursfois.com  By Bambou : https://www.bybambou.com  Livre « Et si on en parlait »  —— Mixage : Thomas Lenglain

Cette semaine je reçois Navbakhor Boudot, créatrice de l’association Eco Couture à Lyon et de la marque de vêtements Bahor.  Navbakhor a grandi en Ouzbékistan, forcée de récolter le coton, cet or blanc et une manne économique pour le pays. D’ailleurs, la surproduction de coton et les pesticides utilisés ont pollué la région. La mer d’Aral s’est même asséchée et a pratiquement disparu aujourd’hui.  Navbakhor a travaillé aussi dans les usines de confection textile d’Ouzbékistan, payée au lance pierre et exploitée. Mais grâce à sa maman qui l’a poussée à faire des études pour échapper au mariage forcé, Bahor comme on la surnomme, est arrivée en France, à Lyon. Son arrivée n’a pas été simple, bien au contraire, mais elle s’est battue et a fait preuve d’une immense résilience. Aujourd’hui elle est à la tête de l’association Eco Couture qui accompagne les femmes des quartiers, pour leur apprendre la couture et le français et pour leur permettre d’être financièrement indépendantes. Et on sait à quel point c’est impo

Cette semaine je reçois Clémence Wurtz, la fondatrice de la marque de body Flair. Clémence a grandi à Troyes, une ville marquée par l’histoire de l’industrie textile française… et vous l’entendrez cette enfance l’a beaucoup influencée dans la création de sa marque.  Avec Clémence nous avons parlé du Made in France et de ses limites, de l’importance des cours de couture, de l’éducation, et de l’intuition. Nous avons aussi parlé des matières, de la viscose, et de devoir faire ou non des compromis quand on choisit la fabrication française.  Je vous souhaite une très belle écoute ! —— Mixage : Thomas Lenglain 

Cette semaine je reçois Charline Goutal, la fondatrice de la marque de lingerie « Ma p’tite culotte » devenue « Naïa », et qui a été placée en liquidation judiciaire l’année dernière. Naïa c’était pourtant le rêve d’une vie. Charline souhaitait créer sa propre marque de lingerie depuis l’âge de 11 ans. Elle a construit tout son parcours académique et professionnel pour y arriver, et elle a même pris des cours du soir en stylisme pour se former.  Mais l’aventure ne s’est pas passée exactement comme prévue… même si la marque a existé pendant 8 ans. Alors comment Charline en est arrivée à placer son entreprise en liquidation judiciaire ? Comment prendre une telle décision ? Et comment rebondir après une aventure aussi éprouvante ?  Car la vie d’entrepreneur·e engagé·e est loin d’être facile, et beaucoup de marques de mode responsables mettent encore aujourd’hui la clé sous la porte.  Alors j’ai souhaité gratter le vernis de la mode, de ce que veulent nous faire croire les réseaux sociaux et le but ici n’est pas

Cette semaine je reçois Marine et Paule les créatrices de la marque de chaussures Nomasei. Dans cet épisode mes invitées nous embarquent dans leur usine en Italie, une usine très innovante qui tente de minimiser son empreinte écologique. Marine et Paule nous racontent aussi comment se passe leur collaboration avec cette usine et comment via un partenariat tout à fait inédit, elles parviennent à remonter la filière du cuir, pourtant si opaque. Elles nous expliquent aussi ce choix de matière première, quand on sait que l’élevage intensif est aujourd’hui l’une des sources les plus importantes de pollution. Et enfin on évoque ensemble les alternatives au cuir, pas toujours très durables ou adaptées à la chaussure.  Avec Marine et Paule on parle de la Toscane, de cactus, de la militante féministe Angela Davis, et du troisième associé Samuel, le fils de Marine, que vous entendrez parfois dans l’épisode.  Je vous souhaite une très belle écoute ! —— Références :  Leather working group : https://www.leatherworking